En marge du 58é Salon de l’agriculture de Paris qui a refermé ses portes dimanche 6 mars, les présidents de Conseils d’administration des coopératives Socaan, Mohamed Ouédraogo, Scinpa, Moussa Sawadogo, et Scoopaths, Karim Bandré, membres de l’ASPCACC, ont participé, ce lundi 7 mars 2022, à une importante rencontre. Il s’agit d’une séance de travail organisé par le Comité national de lutte contre la traite, l’exploitation et le travail des enfants (CNS) avec le Conseil français des investisseurs africains (CIAN).
En effet, une délégation de la structure présidée par Mme Dominique Ouattara, Première dame de Côte d’Ivoire séjourne à Paris dans le cadre une sensibilisation de l’opinion publique européenne sur le travail des enfants, la traçabilité et les fléaux qui menacent le cacao.
Les échanges ont été enrichissants pour les parties
A l’issue de cette rencontre qui a eu pour cadre le siège du CIAN, M. Amani Konan, qui conduisait la délégation du CNS a indiqué qu’il était question de présenter au CIAN les mesures prises par la Côte d’Ivoire pour lutter contre le travail des enfants dans la chaine de l’approvisionnement du cacao sous le leadership de la 1ère Dame, Mme Dominique Ouattara.
«Nous avons été très heureux du soutien que le président du CIAN nous a accordé. Ils sont au fait de la problématique du travail des enfants. Nous partons satisfait parce que nous avons eu la promesse que nous allons désormais travailler en partenariat pour que cette question soit bien comprise par l’opinion publique européenne afin qu’il n’y ait plus d’amalgame entre les activités que les enfants des paysans font dans le cadre familial en dehors des heures de classe et le travail forcé. Nous espérons que dans les jours à venir ce partenariat naissant va se consolider», a-t-il indiqué.
La rencontre de la mairie de Saint-Denis
Pour le président du Conseil français des investisseurs africains, Etienne Giros, cette rencontre était important au moment où de l’Union européenne mène des réflexions à Bruxelles en vue d’éventuelles orientations. «Nous faisons savoir les particularités dont on vient de discuter aux députés et à la commission qui font la promotion de ces règles. Nous expliquons et essayons de faire valoir notre point de vue. Les gens sont ouverts et ils nous écoutent. Si on est plusieurs à aller dans le même sens on arrivera à protéger les enfants, ce qui est notre désire ultime, mais aussi à tenir compte des organisations locales et ne pas empêcher les gens de travailler », dira M. Giros ; qui reconnait par ailleurs «que concernant le travail des enfants tout le monde autour de la planète et dans le monde ne l’applique pas de la même manière. Il y a donc une certaine concurrence déloyale qui peut se passer, entre certains acteurs qui doivent suivre des règles, et d’autres qui sont exemptés. Ce qui n’est pas juste».
Les Pca Sawadogo, Ouédraogo et Bandré étaient également à la rencontre de la délégation du CNS à la mairie de Saint Dénis. Objectif : prouver que les producteurs ivoiriens n’utilisent pas des enfants dans les champs.
Sercom ASPCACC
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