L’agacement du Président de la République, Alassane Ouattara, relativement à la volonté des députés européens prendre des mesures successibles de compliquer l’accès du cacao ivoirien au marché de l’Union européenne suscite beaucoup de salives et d’encres.
Dans l’interview accordée le 16 février à RFI et France 24, le Chef de l’Exécutif ivoirien s’est prononcé contre les députés européens qui souhaitent voter une loi contre les produits soupçonnés d’être issus de la déforestation, tel le cacao. Cela peut se comprendre dans la mesure où il a consacré d’importantes ressources la lutte contre le travail des enfants dans la cacaoculture, dès son accession à la magistrature suprême.
On se souvient que l’une des dernières grandes communications sur la question s’est fait à l’occasion de la 25ème édition du salon du chocolat de Paris, où la Première dame, Dominique Ouattara, a présenté le 29 octobre 2019 les actions du gouvernement pour lutter contre le travail des enfants dans la chaîne d’approvisionnement du cacao.
«À titre personnel, avec le Comité national de surveillance des actions de lutte contre la traite, l’exploitation et le travail des enfants que je préside, nous agissons avec tous les partenaires pour assurer la protection et la promotion des droits des enfants et éliminer ce fléau de notre Pays », avait souligné Dominique Ouattara.
Au nombre des initiatives prises par le gouvernement ivoirien pour éradiquer le fléau, la Première dame a évoqué les vastes campagnes de sensibilisation auprès des familles et des communautés productrices de cacao, la construction de nombreuses écoles à proximité des plantations, l’amélioration des revenus des planteurs et l’adoption du nouveau code forestier. Lire la suite sur fratmat.info.