Dans son discours de nouvel an à la nation, le président Alassane Ouattara a indiqué qu’il attachait du prix au respect et à la mise en œuvre diligente de trois priorités sur lesquelles le gouvernement ivoirien devrait cibler ses actions au cours de l’année 2022. Au nombre de ces priorités figure en bonne place «la transformation de notre pays et l’amélioration des conditions de vie de chacun de ses habitants».
Vice-président de l’Association des présidents de Conseils d’administration des coopératives de café-cacao (Aspcacc), Karim Sermé, estime que la filière café-cacao a un rôle majeur à jouer dans la transformation de la Côte d’Ivoire et l’amélioration des conditions de vie des populations ; puisqu’il est établi que le cacao représente 40% des recettes d’exportation et sa culture fait vivre plus de 6 millions de personnes.
«Avec ses 500 coopératives, l’Aspcacc peut créer 10 unités de transformation en Côte d’Ivoire. Si vous me voyez me débattre auprès du président Moussa Sawadogo pour qu’on puisse avancer, c’est bien parce que les producteurs ont beaucoup à gagner dans cette affaire», a réagi Sermé. Qui se réjouit, par ailleurs, de l’avènement de l’Aspcacc.
Selon le président du Conseil d’administration de la Société coopérative Yawoubé d’Aniassué, l’union fait toujours la force. «Il est de notoriété publique qu’une brindille est facile à casser. Mais plusieurs brindilles forment un balai, et je ne pense pas qu’on peut casser un balai d’un coup. Ça va nécessiter beaucoup d’efforts. Aujourd’hui quand tu passes quelque part et que tu parles de l’ASPCACC, ton interlocuteur change sa façon de s’asseoir parce qu’il devient plus attentif à ce que tu vas dire. Je ne vous apprends rien en disant que l’union fait la force», a-t-il Karim Sermé.
Aspcacc